La société Quinta Communications du producteur tunisien Tarak Ben Ammar serait au cœur d’une affaire judiciaire. Le Fonds souverain libyen lui réclame la somme de 23,5 millions d’euros, plus 1 million d’euros de dommages en guise de préjudice moral, indique une source à BFMTV.
Selon la même source, l’Etat libyen avait investi avant la révolution de l’argent dans la société Quinta Communications.
“Le Fonds n’investissait pas dans le cinéma, et son conseil d’administration s’était opposé à cet investissement dans Quinta. Face à cette opposition, Tarak Ben Ammar a utilisé ses connexions politiques avec Berlusconi et Khadafi pour obtenir quand même cet investissement, qui s’apparente plutôt à une subvention” a affirmé l’avocat du fonds libyen.
Tarak Ben Ammar aurait demandé au tribunal d’attendre que la situation s’éclaircisse, et précisément d’appliquer le règlement européen de janvier 2016 sur le gel des avoirs libyens.