Les forces du général Khalifa Haftar se seraient emparées le week-end dernier des principaux terminaux pétroliers de la Libye (Ras Lanouf, Al-Sidra, Zoueïtina et Brega), indique une source Reuters.
Cela suffit pour soulever des craintes des Etats-Unis et cinq de leurs alliés européens (France, Allemagne, Italie, Espagne et Royaume-Uni), qui ont condamné, dans un communiqué rendu public lundi 12 septembre 2016, la prise de contrôle des terminaux pétroliers, par Haftar, qui n’est pas reconnu par l’ONU.
“Nous appelons au retrait immédiat et sans conditions de toutes les forces armées qui se trouvent dans le Croissant pétrolier”, ont ajouté ces pays, réitérant leur soutien au gouvernement d’union nationale et réclamant “un cessez-le-feu immédiat”.
Mais pour le général Haftar, dans une interview accordée à une agence Russe, cette action vise à libérer les institutions pétrolières des mains des milices qui ont porté atteinte à l’économie libyenne.