Le secrétaire général du syndicat des fonctionnaires de la Direction générale des unités d’intervention, Lassaad Kchaou, a souligné que “toute tentative de politiser les institutions de sécurité intérieure et de la douane ne pourra que les affaiblir et renforcer les terroristes”.
Intervenant lors de l’ouverture du congrès électif du syndicat tenu à Monastir, il a indiqué que “les soubresauts qu’a connus le pays accompagnés de tensions politiques, économiques et sociales ont poussé les membres de ce corps sécuritaire à opter pour un engagement militant flexible tenant compte de la réalité de l’Etat, de leurs devoirs professionnels et de leurs droits légitimes”.
“Les syndicats des forces de sécurité sont un acquis de la révolution et ambitionnent d’être un exemple et œuvrent à unifier leurs rangs pour défendre les revendications professionnelles et sociales de leurs membres”, a-t-il ajouté.
De son côté, le président du congrès, Fateh Maatoug, s’est félicité de “la cohésion entre la direction et le syndicat”, invitant les membres des forces de sécurité à faire preuve de vigilance, à s’employer à assurer la sécurité escomptée et à accomplir leur mission avec métier”. Il s’est prononcé pour l’unification des syndicats et l’élection d’un conseil syndical unique “pour éviter l’éparpillement des revendications”.
Pour sa part, le président du Conseil européen des syndicats de police, Geert Priem, a affirmé que les problèmes des membres des forces de sécurité sont les mêmes, appelant “à l’action commune pour accomplir de meilleurs résultats” et soulignant la disposition du Conseil à aider son homologue tunisien.
Le secrétaire général du syndicat de sécurité du Portugal, Paulo Rodriguez, a exprimé également le souhait de renforcer les relations avec le syndicat des fonctionnaires de la direction générale des unités d’intervention.
Nabil Smida, coordinateur général de l’Observatoire national de sécurité globale, a souligné la détermination de poursuivre la coopération avec le syndicat et à soutenir son élan réformateur “dans le cadre d’une nouvelle philosophie en relation avec le citoyen et l’Etat démocratique”.