Le projet “Démonstration et Promotion des Bonnes Techniques et Pratiques pour gérer les Déchets des Activités de Soins (DAS) en Tunisie”, a atteint ses dernières phases.
Ce projet, entamé en 2013 et qui prendra fin en 2017, vise à réduire les émissions du gaz en provenance des déchets des activités de soins dangereux suite à leur incinération.
Mardi, Afef Makni Sayala, à la fois chef du projet et directrice à l’Agence Nationale de la Gestion des Déchets (ANGED), a fait savoir, lors d’une journée d’information que le projet s’inscrit dans le cadre du plan national établi dans le domaine des déchets de soins, selon la convention de Stockholm signée par la Tunisie en 2004, concernant les polluants organiques persistants et les moyens susceptibles de réduire leurs risques sur la santé de l’être humain et de l’environnement.
Le coût du projet s’élève 10, 2 millions de dollars dont 2,5 millions de dollars accordés sous forme de dons par le Fonds Mondial de l’Environnement.
Il prévoit l’introduction, d’ici la fin de l’année 2016, de mécanismes et d’équipements de gestion de déchets dangereux dans 97 structures et établissements de santé répartis sur 12 gouvernorats, avec des locaux et des dépôts centraux pour le stockage dotés des équipements de réfrigération, de collecte et de transformation des déchets, avant leur traitement pour réduire leur gravité.
D’après la responsable, le volume des déchets des activités de soins en Tunisie frôle les 3200 tonnes par an.
Le projet est réalisé en collaboration avec les ministères de la Santé, de la Défense, de l’Intérieur et des Affaires Sociales, en collaboration avec les chambres syndicales des cliniques privées, des centres de transfert du sang et des entreprises privées opérant dans le secteur de gestion des déchets des activités de soins ainsi que la société civile.
Il convient de signaler qu’une exposition commune itinérante est organisée durant dix jours par les gouvernorats de l’Ariana, Ben Arous et Manouba avec la participation des différents intervenants dans le programme de la réduction des effets des déchets dangereux sur la santé de l’être humain et de l’environnement