
Les revendications des protestataires, venus de différentes régions du pays, portaient notamment sur la prolongation de l’âge de départ à la retraite, le recrutement des instituteurs suppléants et l’activation de l’accord du 5 décembre 2015.
Les instituteurs ont également dénoncé la “politique d’atermoiement adoptée par l’autorité de tutelle qui n’a pas réagi à leurs revendications”, menaçant d’escalade dans leur mouvement de protestation.
“Ce jour de colère intervient en réponse aux décisions de la commission administrative sectorielle de l’enseignement de base suite à une série de protestations observées à cause du refus du ministère de l’Education d’appliquer les accords conclus”, a déclaré à l’agence TAP Mastouri Gammoudi, Secrétaire général du syndicat de l’enseignement de base (UGTT).
Parmi les accords en question figure essentiellement celui qui prévoit le recrutement des suppléants sur quatre tranches, a-t-il précisé, regrettant le non respect de cet accord “en dépit du besoin estimé à 10 mille postes dans les écoles primaires”.
Le responsable syndical a, dans ce sens, appelé le gouvernement à publier les décrets d’application relatifs à ces accords dans les plus proches délais “pour éviter une année scolaire difficile”.
Un jour de colère régional a été observé le 1er septembre, a-t-il rappelé, annonçant qu’une grève générale sera observée le 5 octobre prochain dans tous les établissements et commissariats de l’Education.
Les instituteurs revendiquent, notamment, la publication immédiate des amendements apportés au décret 1178 relatif à la retraite optionnelle, l’activation des accords du 5 décembre 2015, la publication immédiate des amendements du décret N 520-2015, le recrutement des suppléants à partir de l’année scolaire 2016/2017 et l’application de l’accord du 6 avril 2015 relatif aux promotions professionnelles exceptionnelles en faveur des enseignants du primaire.




