La Turquie a relevé de leurs fonctions près de 10.000 employés dans la sécurité, la justice et l’éducation, poursuivant une vaste purge engagée par le régime du président Recep Tayyip Erdogan après le coup d’Etat manqué du 15 juillet.
Les autorités turques ont lancé une traque implacable contre les partisans du prédicateur exilé aux Etats-Unis Fethullah Gülen, accusé d’avoir orchestré la tentative de putsch – qui a fait plus de 260 morts – et d’être à la tête d’un “Etat parallèle” infiltrant les institutions d’Etat.
Selon un décret publié vendredi au journal officiel, un total de 7.669 policiers ont été renvoyés, ainsi que 323 gendarmes, chargés de la sécurité intérieure. Plus de 2.300 personnes travaillant au sein de l’enseignement supérieur ont également été licenciées.
Avec AFP