Le porte-parole du ministère public au pole judiciaire de lutte anti-terroriste, Sofiène Sliti, a indiqué qu’un citoyen a été tué et un terroriste s’est fait explosé lors d’un assaut donné par des unités des forces de sécurité et de l’armée à un repère ou se sont retranchés des terroristes, dans l’aube de mercredi à la cité Karma de Kasserine.
“Les unités des forces de sécurité ont demandé une autorisation au ministère public pour donner l’assaut à une maison de la cité Karma où des terroristes suspectés d’avoir été impliqués dans l’attentat terroriste de lundi qui avait fait 3 soldats tués et plusieurs autres blessés au Mont Semmama étaient retranchés”, a-t-il précisé.
Sliti a indiqué que les unités n’ont pas trouvé de terroristes sur les lieux mais les ont débusqués dans la maison mitoyenne avant de les affronter avec le renfort des unités militaires.
“Les terroristes ont fait usage de grenades, lancé des fumigènes et tiré des coups de feu sur les forces de police et de l’armée faisant un blessé au genou”, a-t-il ajouté.
Il a indiqué que les unités des forces de sécurité et de l’armée ont tué tôt le matin un terroriste qui avait tiré une rafale de coups de feu tuant un citoyen alors qu’un autre terroriste s’est fait explosé une demi-heure plus tard.
“Deux fusils kalachnikov ont été saisis ainsi que cinq grenades qui ont été explosées sur les lieux”, a précisé le porte-parole, affirmant que le ministère public s’est déplacé à Kasserine pour visualiser les corps et procéder aux inspections. Il a ordonné d’autre part l’ouverture d’une enquête “en raison du caractère terroriste de l’opération”.
Les affrontements avaient éclaté mercredi à 2h00 du matin entre unités de la police et des éléments terroristes retranchés dans une habitation à la cité Karma avant l’arrivée en renfort d’un important dispositif des forces de sécurités et de l’armée qui ont bouclé les lieux après l’évacuation des habitants, avaient déclaré des sources sécuritaires à Kasserine.
Un grand nombre de citoyens se sont rassemblés à proximité des lieux dès le lancement de l’assaut.