L’universitaire, Hafidha Chekir, a été élue vice-présidente de la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH) à l’issue du 39e congrès de la Fédération, qui s’est déroulé du 23 au 27 août, à Johannesburg en Afrique du Sud.
Jointe par téléphone, Chekir a confié à la TAP, qu’elle œuvrera, dans le cadre de sa nouvelle mission, à “défendre les droits de la femme dans les Etats arabes, en tant que partie intégrante des droits de l’Homme et une condition sine qua non pour l’instauration de la démocratie”.
Chekir a indiqué avoir été élue à ce poste avec l’égyptien Mohamed Zaraa, pour la région MENA (Moyen Orient et Afrique du Nord).
Hafidha Chekir est professeur de droit public à l’Université de Tunis. Elle a contribué à l’élaboration de plusieurs études sur la femme et la participation politique.
Dans un communiqué rendu public, lundi, par l’Institut arabe des droits de l’Homme (IADH), à l’occasion de l’élection de Hafidha Chekir à ce poste, l’IADH précise que Chekir a été membre du comité scientifique de l’Institut depuis sa création et formatrice spécialisée dans les affaires des droits humains, plus particulièrement des droits de la femme.
La Fédération internationale des droits de l’Homme est une organisation internationale non gouvernementale qui réunit 178 organisations de 120 Etats. Depuis 1922, la Fédération veille à défendre l’ensemble des droits civiques, politiques, économiques, sociaux et culturels.