Le syndicat général de l’enseignement de base relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a décidé d’organiser des mouvements de protestation dans les différents commissariats régionaux de l’éducation le 1er septembre prochain et une journée de “colère nationale” devant le siège du ministère de l’éducation le 5 septembre 2016.
Ces mouvements de protestation font suite au non-respect des accords signés avec l’autorité de tutelle, a fait savoir Taher Dhaker, Secrétaire général adjoint de l’UGTT dans une déclaration, lundi, à l’agence TAP.
A ce propos, Dhaker a indiqué que le ministère de l’éducation n’a pas appliqué l’accord signé avec le syndicat de l’enseignement de base le 5 décembre 2015 relatif de la régularisation de la situation des enseignants suppléants.
Les mouvements de protestation prévus le 1er septembre et le 5 septembre prochain ont été décidés lors de la réunion de l’instance sectorielle de l’enseignement primaire en juillet dernier a rappelé le responsable syndical, ajoutant qu’une grève générale est aussi envisagée le 5 octobre 2016 si le ministère renonce à ses engagements.
Selon Dhaker, le non respect des accords signés ravivera les tensions sociales et augure d’une nouvelle année scolaire “qui risque de ne pas se dérouler dans de bonnes conditions”, a estimé le syndicaliste en raison “du non recrutement d’enseignants suppléants en dépit de l’augmentation de postes vacants qui a atteint 10 mille postes”.
Il a par ailleurs ajouté que l’accord signé le 5 décembre 2015 comprend d’autres points de divergence dont la non-application du décret relatif au départ volontaire à la retraite des instituteurs sur la base de 55 ans pour l’âge et 35 ans d’ancienneté ainsi que le refus d’octroi de primes universitaires au profit des enfants des instituteurs du primaire.