Le député Taher Foudhil a annoncé, vendredi, sa démission du parti de l’Union patriotique libre (UPL) et de son bloc parlementaire “en raison de soupçons de corruption mentionnés dans certaines déclarations”.
D’après lui, ces soupçons de corruption sont avérés selon les déclarations respectives de l’ancien membre du bureau exécutif, chargé des politiques à l’UPL, Jamel Tlili et du président du parti, Slim Riahi, qui a annoncé jeudi, à l’occasion du conseil national extraordinaire de l’UPL l’ouverture d’une enquête interne pour présomption de corruption impliquant l’ancien secrétaire général du parti Hatem El Euch.
Dans une déclaration à l’agence TAP, l’élu démissionnaire a indiqué avoir déposé sa démission au bureau d’ordre du parlement, affirmant qu’il n’a plus aucun lien avec le bloc parlementaire de l’UPL et les erreurs et échecs commis par le parti.
Foudhil a, cependant, assuré qu’il ne rejoindra aucun autre parti et qu’il compte rester indépendant au sein du parlement pour défendre les intérêts du peuple.
Taher Foudhil a rappelé avoir démissionné de l’UPL en février 2016 avant de se rétracter deux mois plus tard, après des promesses faites dont celle d’assoir les bases d’une action démocratique au sein du parti.
A noter que Taher Foufhil occupait le poste de porte-parole du bloc parlementaire de l’Union patriotique libre.
Hatem El Euch qui occupe le portefeuille du ministère des Domaines de l’Etat et des affaires foncières au gouvernement de gestion des affaires courantes avait annoncé jeudi sa démission de l’UPL et du secrétariat général du parti. Selon lui, cette décision intervient sur fond du retard pris par l’UPL dans l’adoption d’une position vis-à-vis du vote de confiance au gouvernement de Youssef Chahed.