Le chef du gouvernement désigné, Youssef Chahed, s’est entretenu en tête-à-tête avec certains membres de son nouveau cabinet, lundi après-midi à Dar Dhiafa.
Les ministres qui ont été reçus par Youssef Chahed sont Lamia Zribi, ministre des Finances, Samira Marai, ministre de la Santé, Néji Jalloul, ministre de l’Education, Fadhel Abdelkefi, ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, Samir Bettaieb, ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, et Zied Laadhari, ministre de l’Industrie et du Commerce.
Chahed a également rencontré Abid Briki, ministre de la Fonction publique et de la Bonne gouvernance, Imed Hammami, ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Majdoline Charni, ministre de la Jeunesse et des Sports, ainsi que Mohamed Zine El Abidine, ministre de la Culture, et Abdeljalil Ben Salem, ministre des Affaires religieuses.
Au terme de son entretien avec le chef du gouvernement, Néji Jalloul, membre de Nidaa Tounès, a démenti les informations faisant état de divergences au sein du bloc parlementaire de son parti sur la composition du nouveau gouvernement annoncé samedi soir par Youssef Chahed.
“Il n’y a pas eu de démissions au sein du bloc parlementaire qui s’alignera sur les décisions du parti et votera en faveur de ce gouvernement”, a souligné Jalloul qui a été maintenu à son poste de ministre de l’Education.
Il a aussi précisé que son parti a respecté “le principe de ne pas désigner des députés à des postes ministériels en dépit des compétences de plusieurs d’entre eux”.
De son côté, Samira Marai, membre du parti Afek Tounès, proposée au poste de ministre de la Santé, a indiqué que l’entretien avec le chef du gouvernement n’a pas porté sur “la question du maintien ou non” des ministres de son parti au sein du gouvernement. “Cette décision est du ressort du conseil national du parti”, a-t-elle indiqué.
Pour sa part, Abdeljalil Ben Salem, proposé au poste de ministre des Affaires religieuses, a déclaré que l’entretien a porté sur “le programme d’action du gouvernement et des outils permettant d’accélérer la mise en œuvre des cinq priorités fixées par le document de Carthage”, signé en juillet dernier par 9 partis et 3 organisations nationales.