Les négociations au sujet de la formation d’un gouvernement d’unité nationale ont pris du retard en raison de la politique des quotas partisans, a estimé, jeudi à Monastir, le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Bouali M’barki.
Dans une déclaration aux médias en marge d’une cérémonie organisée au siège régional de l’UGTT à l’occasion de la célébration de la journée du savoir, Mbarki a souligné que l’organisation syndicale appelle toutes les formations politiques et partis concernés à placer l’intérêt du pays au dessus des considérations personnelles et partisanes et à aider le chef du gouvernement désigné, Youssef Chahed à former son gouvernement dans les plus brefs délais.
“Chaque jour qui passe est compté au détriment de l’intérêt du pays et du peuple”, a-t-il dit.
Pour M’barki, le gouvernement de salut national doit commercer le travail le plus vite possible, respecter l’accord de Carthage et prendre les mesures urgentes qui s’imposent afin de faire bouger les dossiers économiques, diversifier et à attirer l’investissement.
La conjoncture sociale actuelle nécessite, selon M’barki, d’unifier les efforts et de faire preuve de courage et d’audace pour faire sortir le pays de la situation difficile dans laquelle il se trouve.
Le responsable syndical avait loué, au début de son allocution, les efforts déployés par le cadre enseignant dans l’éducation et la formation des générations futures, appelant les parents à prendre soin de leurs enfants afin de les protéger du terrorisme.