Le président du bureau politique d’Ennahdha, Noureddine Arbaoui, a indiqué mercredi que les négociations autour de la formation du gouvernement continuent.
Selon lui, les portefeuilles ministériels et secrétariats d’Etat qui seront confiés au Mouvement Ennahdha et aux autres partis n’ont pas été encore tranchés.
Dans la composition du nouveau gouvernement de Youssef Chahed, le choix s’oriente vers la garantie d’un équilibre dans la représentativité entre les compétences partisanes et les compétences indépendantes, a-t-il soutenu.
Ennahdha préfère que les compétences partisanes soient mieux représentées, a-t-il déclaré à l’agence TAP. Pour lui, la représentation des partis doit tenir compte des résultats des élections.
Ennahdha a proposé des noms de jeunes femmes aux portefeuilles ministériels, a-t-il indiqué, ajoutant que son parti s’intéresse à plusieurs dossiers dont celui de l’émigration et estime qu’il doit être placé sous la tutelle du ministère des Affaires étrangères. Une femme membre d’Ennahdha pourrait occuper ce poste, selon lui.
Noureddine Arbaoui dément que le portefeuille ministériel en charge de la lutte contre la corruption ait été proposé à Zied Ladhari, secrétaire général d’Ennahdha. Le Mouvement n’a d’ailleurs fait aucune réaction à ce propos, a-t-il assuré. Ennahdha n’a pas également proposé le poste de vice-premier ministre, a-t-il nié, poste qui, selon lui, enfreint aux dispositions de la Constitution.
Au sujet de l’élargissement des concertations autour de la formation du nouveau gouvernement, Arbaoui a estimé que la participation du plus grand nombre de partis, d’organisations et de personnalités influentes sur la scène politique et médiatique permet une meilleure représentativité des Tunisiens.
La lenteur des négociations pourrait entraver la marche de plusieurs secteurs, a-t-il dit. Il vaut mieux trancher la question de la formation du nouveau gouvernement dans les plus brefs délais, a-t-il estimé.