Les deux représentants africains, la Tunisie et l’Egypte, ont été éliminées de la course aux quarts de finale de handball
messieurs des Jeux de Rio qui seront marqués par des duels entre l’Allemagne
et le Qatar, ainsi que la France et le Brésil, après la fin de la phase de
poules, lundi.
L’Allemagne, championne d’Europe, a sécurisé la première place du groupe
B en battant l’Egypte (31-25). Ce quatrième succès en cinq matches lui permet
de disposer de huit points, comme la Slovénie, deuxième en raison de sa défaite
contre la “Mannschaft”.
La première place est-elle pour autant une bonne affaire? Pas sûr, dans
le cas de l’Allemagne, qui se mesurera au Qatar, vice-champion du monde, quatrième
de l’autre groupe.
A l’issue d’un parcours en dents de scie, la sélection émiratie a décroché
le dernier billet pour les quarts de finale en disposant des Argentins (22-18).
Elle n’avait pas le droit de perdre sous peine d’être devancée par les “Gladiateurs”.
La Croatie s’est quant à elle appropriée la première place de cette
poule A grâce à son succès fleuve contre la Tunisie (41-26, mi-temps: 25-10),
déjà éliminée, avec neuf buts de l’arrière Igor Karacic.
L’équipe des Balkans, championne olympique 1996 et 2004, compte le même
nombre de points (8) que la France (2e) mais passe devant grâce à son succès
obtenu samedi contre les doubles champions olympiques en titre.
La Croatie jouera donc une place pour les demi-finales face à la Pologne
(4e du groupe B), dominée lundi par la Slovénie (20-25). Celle-ci sera quant
à elle opposée au troisième de l’autre poule, à savoir le Danemark de Mikkel
Hansen, auteur de huit buts face à la France malgré la défaite (30-33).
Les Français, en quête d’une troisième médaille d’or d’affilée aux JO,
après Pékin (2008) et Londres (2012), ont donc hérité du Brésil, troisième de
la poule B.
Contrairement à leurs homologues féminines, championnes du monde 2013,
les “Auriverde” n’ont jamais obtenu de résultats significatifs en dehors de
leur continent. Leur meilleur performance aux JO est une 10e place en 2004.
Mais dans une ambiance qui s’annonce bouillante, les Français, également
champions du monde en titre, devront tout de même redoubler de vigilance.
Car, si la sélection hôte a sombré lundi contre la Suède (19-30) lors
d’un match sans enjeu, elle est aussi capable de surprendre comme l’ont montré
ses succès face à la Pologne (34-32) et surtout l’Allemagne (33-30).