L’association de sauvegarde de l’Ile de Djerba (Assidje) appelle “le ministère de la Culture et de la Sauvegarde du patrimoine et l’Institut national du patrimoine (INP), à impulser le dossier d’inscription de l’Ile de Djerba sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco et à aider au respect des délais de candidature”.
L’urgence de ce dossier vient de l’importance de protéger “ce qui reste” du patrimoine culturel et civilisationnel de cette île afin de mieux valoriser son rôle dans le cycle de développement économique, souligne l’association.
Dans une déclaration à l’agence TAP, Mekki El-Oudi, secrétaire général de l’association Assidje, déplore le manque d’intérêt des institutions officielles, telles que le ministère de la Culture et l’INP, pour ce dossier.
“Même les décisions antérieures n’ont pas été relancées”, fait-il remarquer, en allusion à la fourniture d’aides matérielles et logistiques pour l’élaboration du dossier de candidature et à la signature d’accord de partenariat avec l’association Assidje pour donner à ce dossier “de la crédibilité et un cadre institutionnel”.
Et pourtant, dit-il, l’association poursuit ses efforts en collaboration avec le comité de pilotage et de plusieurs partenaires en procédant à l’inventaire des différents sites proposés à l’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco, pour ensuite passer à l’organisation d’ateliers et de conférences sur l’importance exceptionnelle de l’héritage de l’Ile et son cachet architectural si particulier (maisons, mosquées, vieux quartiers, ateliers de tissage et huileries..).
A cet effet, un workshop international est prévu sous l’égide de l’Unesco pour l’évaluation du dossier de Djerba, précise encore El-Oudi, réitérant ses craintes de voir dépassés les délais de candidature qui sont fixés à février de chaque année.