Le ministère public près le pôle judiciaire financier relevant du Tribunal de première instance de Tunis a remis l’affaire des stents périmés à la brigade centrale numéro trois de la garde nationale, à l’Aouina, depuis le 27 juin 2016, a affirmé, dimanche, le porte-parole officiel du Tribunal, Sofiane Selliti.
“Contrairement aux informations relayées ces derniers jours, la brigade centrale de l’Aouina est en charge du dossier depuis le mois de juin et suit l’affaire de près”, a souligné Sellini dans une déclaration à l’agence TAP.
L’affaire des stents cardiaques périmés a éclaté en mai dernier, lorsqu’une équipe de contrôle médical de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM) a découvert que du matériel périmé a été implanté sur plusieurs malades. Le dossier avait, alors, été confié au procureur de la République.
La semaine écoulée, le ministre de la santé, Saïd Aïdi, a annoncé que les premiers résultats de l’enquête menée par la direction de l’inspection générale relevant de son département ont révélé l’implication de 14 cliniques de différentes régions du pays et 49 médecins dans cette affaire, au 1er août courant. L’enquête a également révélé que ces stents ont été implantés sur 107 patients.