Les candidats admis au concours des professeurs du primaire (CAPEP) en sit-in devant le siège du ministère de l’éducation, ont vivement dénoncé les déclarations du ministre de l’éducation, Néji Jalloul, jeudi à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) au cours desquelles il leur a nié le droit au recrutement.
Dans un communiqué publié, vendredi, les protestataires ont exprimé leur intention d’observer dans les prochains jours des mouvements de protestation consécutifs pour exprimer leur colère, considérant que le ministre n’a pas honoré ses promesses de les recruter dès que possible.
Les protestataires ont réaffirmé leur attachement à la revendication visant à recruter ceux qui ont obtenu une moyenne de 10/20 dans le concours organisé au titre de 2015, d’autant que le nombre de postes d’emploi à combler dans les écoles primaires dépasse 4000 postes et qu’il peut atteindre au début de la prochaine année scolaire 10 mille postes, selon le communiqué.
Ils ont, par ailleurs, menacé de durcir leur mouvement de protestation en cas de négligence de leur revendication, refusant à ce titre de lever le sit-in en dépit les incessantes tentatives de la police visant à suspendre leur mouvement.
Jeudi, devant les élus du peuple, le ministre de l’éducation, Néji Jalloul a déclaré que “les candidats retenus au concours d’admission des professeurs du primaire (CAPEP) et recrutés par le ministère sont ceux qui ont obtenu une moyenne comprise entre 12 et 13”, ajoutant que “son département compte actuellement 6200 professeurs de plus que le nombre requis et qu’il n’est pas censé recruter tous les diplômés de l’université et que l’opération de recrutement dépend des besoins “.