La commission administrative de l’union générale tunisienne du travail (UGTT), réunie les 27 et 28 juillet 2016 à Hammamet pour préparer le prochain congrès de l’organisation syndicale, (UGTT) a appelé le gouvernement à continuer d’exercer ses fonctions afin de mettre en œuvre tous les accords conclus et éviter le vide.
Dans un communiqué publié, mercredi, la commission a réitéré sa préoccupation face à “la crise politique qui a ébranlé le pays et aggravé la situation socio-économique”, ajoutant que cette crise a poussé le gouvernement à ne pas respecter une partie de ses engagements avec la parte syndicale.
Elle a, à cet égard, appelé toutes les parties à privilégier l’intérêt de la Tunisie et à le placer au dessus de toute considération tout en œuvrant à instaurer la stabilité politique dans le pays.
Les membres de la commission ont, par ailleurs, dénoncé “la dégradation du pouvoir d’achat des citoyens” et “la dévaluation du dinar tunisien”, qui ont porté préjudice à l’économie du pays à travers la hausse du taux d’inflation et la montée en puissance de la contrebande”.
Ils ont, d’autre part, exprimé leur refus à la politique d’atermoiement adoptée par l’organisation patronale au sujet des négociations sociales dans le secteur privé au titre de 2016-2017, et ce, malgré la signature d’un accord à cet effet.
Ils ont, à cet égard, appelé à la nécessité de réviser le salaire minimum, d’engager des négociations sérieuses et responsables, d’accélérer la signature des avenants et de les publier dans les plus brefs délais.
La commission a, par ailleurs, dénoncé le comportement de certaines parties qui ont paralysé l’activité de la société tunisienne des industries de pneumatiques (STIP) et pertrubé sa production, appelant ainsi le gouvernement à intervenir d’urgence afin de venir en aide à cette société.