Le mouvement ” Projet de la Tunisie ” dont sa création a été, officiellement, annoncée, il y a peine six mois, devra tenir, samedi 23 juillet, son premier congrès constitutif.
A ce jour, la présence du président de la République Beji Caid Essebsi à l’ouverture des travaux n’est pas encore confirmée. Le chef de l’Etat avait assisté à l’ouverture du congrès de Nidaa Tounes et à celui du mouvement Ennahdha. Deux grands partis qui dominent, à l’heure actuelle, la scène politique dans le pays.
Le mouvement ” Projet de la Tunisie ” qui a obtenu le visa légal, le 11 mai dernier, regroupe, actuellement, vingt députés, tous dissidents de Nidaa Tounes. Un mouvement politique fort fondé par l’actuel président de la République Béji caid Essebsi.
Selon le coordinateur général du mouvement ” Projet de la Tunisie ” Mohsen Marzouk, ce nouveau parti a pour finalité de rétablir l’équilibre politique dans le pays.
” “Nous fonderons un nouveau parti centriste, celui d’un mouvement politique renouvelé et fort, œuvre d’un projet collectif”, a indiqué le coordinateur général du mouvement.
D’après lui, les membres du nouveau parti œuvreront à présenter des alternatives et des solutions idoines pour la Tunisie, soucieux d’assurer un équilibre entre libertés individuels et rôle social de l’Etat.
Le parti s’appuie sur les compétences et devra consacrer la parité homme-femme dans toutes les structures tout en s’assurant de la participation des jeunes à hauteur de 40, avait assuré Marzouk.
Près de 900 congressistes prendront part au premier Congrès du mouvement Projet de la Tunisie, prévu du 23 au 25 juillet. Selon Marzouk, il s’agit des élus de l’assemblée des représentants du peuple (ARP), membres du parti et des membres de la commission de préparation du Congrès.