Le secrétaire général d’Al-Massar, Samir Taieb, a indiqué que la délégation des partis de l’opposition qui a été reçue, lundi, par le président du parlement, a exprimé sa préoccupation quant à l’ouverture du débat, au sein de l’Assemblée des représentants du peuple, ce matin, du projet de loi sur la réconciliation économique et financière, avant d’examiner l’initiative lancée à ce propos par les partis de l’opposition.
Dans une déclaration à l’agence TAP, Taieb a affirmé que les membres de la délégation ont demandé à Mohamed Ennaceur de suspendre le débat, en plénière, sur le projet de loi sur la réconciliation économique et financière jusqu’à la fin de l’examen de l’initiative présidentielle sur la formation d’un gouvernement d’unité nationale.
Le président de l’ARP s’est engagé à faire entendre nos voix, a-t-il ajouté.
En ce qui concerne l’initiative relative à la formation d’un gouvernement d’union nationale, Samir Taieb a indiqué que le chef du gouvernement, Habib Essid, est en droit d’aller devant les députés et de défendre les ” réalisations de son cabinet “.
Il a, dans ce sens, relevé que les membres de la délégation ont, de nouveau, exprimé leur considération au chef du gouvernement, affirmant qu’ ” il ne peut être tenu pour seul responsable “.
Il a, toutefois, estimé que l’étape actuelle et les nombreux défis qui attendent le pays, exigent ” une autre personne pour diriger le prochain gouvernement “.