Une cabale sans fondement basée sur des informations complètement erronées et frisant la mauvaise foi est menée depuis deux jours sur les réseaux sociaux et les journaux électroniques.
Quand une universitaire connue par sa modération et son nationalisme en arrive à qualifier le boycott de l’hôtellerie tunisienne de «Devoir national» et encourage les Tunisiens à passer leurs vacances à l’étranger, la Fédération tunisienne de l’hôtellerie se doit de réagir et de rappeler que l’hôtellerie tunisienne reste la composante dominante du tourisme tunisien aux effets induits importants sur beaucoup de secteurs vitaux. Un tel boycott inciterait à ne pas consommer tunisien au profit des produits étrangers et aurait des effets négatifs sur notre économie déjà affaiblie par une conjoncture difficile.
Le secteur qui a besoin d’un élan national pour se relever après les attentats terroristes qui l’ont visé de plein fouet, ne peux supporter ce genre de polémiques fallacieuses attisées par une élite qui n’a pas pris la peine de s’assurer de la véracité de ses informations.
Le devoir national est plutôt de faire des critiques objectives basées sur des informations réelles et visant à améliorer les prestations hôtelières et l’image de la destination. Il suffit de consulter les sites de réservations internationaux pour se rendre compte que les prix pratiqués envers les Tunisiens ne sont pas discriminatoires. Des prix qui varient selon la catégorie des hôtels et qui ne correspondent nullement aux chiffres avancés sur plusieurs médias.
La Fédération tunisienne de l’hôtellerie insiste, enfin, sur l’importance que revêt le marché local pour l’hôtellerie tunisienne et assure de sa volonté à mettre en place toutes les mesures nécessaires pour répondre aux mieux aux attentes de ce marché stratégique.
Radhouane BEN SALAH, président de la FTH
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