Le dirigeant, membre du comité exécutif de Nidaa Tounes, Ridha Belhaj a déploré dans un statut publié sur sa page ” facebook “, les pressions exercées pour pousser le chef du gouvernement, Habib Essid, à la démission, et par là même, sortir de l’impasse dont laquelle se trouve aujourd’hui l’initiative présidentielle relative à la formation d’un gouvernement d’union nationale.
Ridha Belhaj s’interroge ainsi sur la légalité de la levée par la coalition au pouvoir de la couverture politique au gouvernement qui n’est justifié par aucune manifestation populaire sérieuse contre ce gouvernement, a-t-il fait observer.
Pour le dirigeant de Nidaa Tounès qui cite les articles 89, 95, 96 et 99 de la Constitution, la levée, par la coalition au pouvoir de la couverture politique au chef du gouvernement doit se faire par le biais d’une motion de censure à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).
Ridha Belhaj rappelle aussi en se référant à l’article 3 de la Constitution que c’est le le peuple qui détient la souveraineté et qui est la source des pouvoirs qu’il exerce à travers ses représentants et non à travers les partis politiques.
L’ARP vote le retrait de confiance au gouvernement lors d’une séance plénière retransmise publiquement pour permettre de révéler aux Tunisiens les vraies raisons derrière cette décision, a-t-il précisé. Toute autre démarche constitue une violation de la Constitution et une atteinte à la souveraineté du peuple.