Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a publié le lundi 4 juillet 2016 sur sa page officielle, «la non possibilité d’une inscription au sein de l’Université tunisienne pour les étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie qui poursuivent leurs études à l’étranger». A rappeler que la loi précédente permettait aux étudiants qui remplissaient les critères de sélection (une moyenne de 14/20) de retourner finir leurs études en Tunisie.
La loi selon la publication du ministère s’appliquera à partir de cette année universitaire 2016-2017.
Comment vouloir appliquer une nouvelle loi datée du 4 juillet alors qu’il y a des étudiants qui sont déjà rentrés pour s’inscrire en Tunisie?
Sachant que TOUS ces étudiants n’ont pas passé tous les examens dans leur université d’origine ce qui les oblige non seulement à rester à l’étranger mais encore à redoubler gratuitement.
Comment édicter une loi le 4 juillet après que tous les étudiants ont passé leurs examens? Comment vouloir appliquer cette loi la même année scolaire alors qu’il y a des centaines d’étudiants qui ne se sont pas inscrits là où ils étaient, sont déjà rentrés en Tunisie, mais encore pire, ils n’ont passé la moitié des examens en vue de rentrer en Tunisie?
A souligner que le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique avait déjà déclaré que cette loi serait appliquée à la fin de l’année scolaire 2016-2017, ce qui avait conforté ces étudiants et les avait décidés à établir les démarches du retour du moment que cette loi ne les concernait pas, ne s’appliquait pas à eux.