Une proposition émanant de la Maison des examens, celle qui gère l’organisation des épreuves dans la région Île-de-France, permettant aux musulmans de passer les épreuves orales de rattrapage du baccalauréat le 7 juillet au lieu du 6, une date qui coïncide avec le jour de l’Aïd el Fitr, a provoqué un tollé général en France.
La Maison des examens a formulé sa demande dans une note qu’elle a envoyée aux proviseurs des lycées des académies de Versailles, de Créteil et de Paris.
Seulement c’était sans compter les réactions de plusieurs personnes qui ont dénoncé une atteinte à la laïcité, à l’exemple d’un certain Philippe Tournier, proviseur du Lycée Parisien et secrétaire général du Syndicat national des personnels de direction de l’Éducation nationale, qui a qualifié cette décision d’«inconcevable», au journal Le Parisien.