Le juge d’instruction a ordonné, samedi à une heure tardive, de transférer Mohammed Anouar Bayoudh, au service de psychiatrie à l’hôpital militaire après qu’il soit entré dans un état hystérique en apprenant le decès de son père, le médecin colonel, feu Fathi Bayoudh, victime de l’attentat terroriste d’Istanbul (28 juin 2016), a déclaré, dimanche, à l’agence TAP Sofiène Selliti, porte-parole du ministère public auprès du Tribunal de première instance de Tunis.
Anouar Bayoudh est encore en état d’arrêt, a ajouté Selliti, précisant que le ministère public a lancé un mandat d’arrêt national et international contre lui et sa compagne, dès leur voyage en Syrie en les accusant d’appartenance à une organisation terroriste.
Il convient de rappeler que le fils du médecin colonel et son amie ont été arrêtés dès leur arrivée à l’aéroport international de Tunis Carthage, vendredi 1er juillet à une heure tardive, et transferés à l’unité nationale antiterroriste de l’Aouina, suite à une requisition émanant du juge d’instruction.
Le colonel défunt s’est rendu, depuis deux mois, en Turquie pour chercher son fils qui a rejoint l’organisation terroriste Daech avec son amie, avant de regretter cette adhésion, selon sa mère.