Le parti Al-Irada a dit rejeter le projet de loi sur la réconciliation économique et financière “qui est de nature à attiser les tensions et nuire au climat social secoué par une crise économique aigue.”
Dans une déclaration, samedi, le parti a estimé que ledit projet de loi constitue une violation de la loi sur la justice transitionnelle et une atteinte à l’Instance Vérité et Dignité en charge du dossier. Ce projet de loi favorise également “l’institutionnalisation du pillage des fonds publics, une pratique courante durant des décennies”, a averti le parti qui dénonce comme “suspecte” une tendance “à régulariser la situation d’une bande de voleurs et de cercles influents”.
“La lutte contre la corruption est une cause nationale urgente qui incombe à toutes les forces nationales”, a encore souligné le parti.
Al-Irada a, également, appelé à “faire face à cette réconciliation biaisée et à engager toutes les formes de protestations pacifiques pour mettre en échec cette initiative et trouver des alternatives permettant de palier le rendement catastrophique de la coalition au pouvoir”.