L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a démenti les informations relatives à l’aboutissement à un accord concernant la reprise de l’activité au champ gazier à l’île de Kerkennah, un jour après l’annonce faite dans ce sens, par le ministère de l’Equipement, de l’habitat et de l’aménagement du territoire.
L’UGTT a indiqué dans un communiqué publié vendredi à Tunis qu’ “on ne peut pas parler d’un accord avec l’UGTT permettant de reprendre l’activité au champ gazier situé sur l’île de Kerkennah, bloqué depuis un mois, car l’arrêt de la production est un résultat et non une cause. L’UGTT n’est pas responsable de l’arrêt de l’activité, donc il ne pourra pas être partie prenante dans la reprise de l’activité, mais il appuiera tous les efforts permettant de surmonter les causes de ce blocage “.
Il a assuré qu’il est plus soucieux que toutes les parties, de voir l’activité au champs gazier de Kerkennah reprendre, précisant que la cause principale de l’arrêt de la production réside dans la non application de l’accord, signé en Avril 2015 et qui permettait de résoudre le problème des travailleurs de l’environnement dans l’île de Kerkennah (266 ouvriers).
Le ministère avait annoncé vendredi la création d’une commission comptant des représentants du conseil régional, des ministères des affaires sociales, de l’énergie et des mines, de l’équipement, de l’habitat et de l’aménagement du territoire et de finances, outre l’Union locale et régionale du travail et de la Caisse nationale de solidarité sociale (CNSS) qui se chargera de vérifier la liste des agents et fonctionnaires intégrés dans le cadre du travail environnemental, lors d’une réunion consacrée au suivi des procédures mises en place pour le développement dans la région de Kerkennah.