«Les journalistes présentes à Kairouan pour couvrir les festivités à l’occasion de la 1450ème année après l’avènement du Coran n’ont pas pu entrer à la mosquée et faire leur travail.
Notre consœur, Hajer Naouali de Jawhara FM, a affirmé que plusieurs journalistes femmes envoyés par des dizaines de médias ont été tenues à l’écart et n’ont pas pu prendre des photos ou des vidéos. Les hommes et les femmes ont été séparés et ces dernières n’ont pas été autorisées à pénétrer dans la mosquée».
L’information a été diffusée par Shems FM mercredi dernier et relayée par les réseaux sociaux. Elle a été catégoriquement démentie par Slim Ben Sheikh, conseiller auprès du ministre des Affaires religieuses.
«Je n’ai pas eu vent de cette histoire, car ces journalistes, indépendamment parlant de leur sexe, ont été invités par notre ministère à couvrir un événement d’une grande importance. Nous avons déployé tous les moyens en tant qu’organisateurs pour assurer la réussite de la célébration de l’avènement du Coran et sa couverture médiatique. Toutefois, s’il y a eu des journalistes qui ont été brimées ou privées d’accéder à la mosquée, nous tenons à exprimer notre profonde indignation. Car ne il s’agit d’un acte d’incivilité, d’indécence et d’incorrection vis-à-vis de personnes que nous avons-nous-mêmes invitées».
Selon M.Ben Sheikh, le ministère n’a au fait d’aucune réclamation et par conséquent était dans une totale ignorance de ce qui était advenu lors de la soirée du mercredi 22.
A.B.A