Une confrontation entre le président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Neji Bghouri et ses agresseurs présumés, a eu lieu, mardi, dans un poste de police de l’Ariana, a indiqué une source du SNJT à l’Agence TAP.
Les agresseurs ont été arrêtés mardi matin par la police, a indiqué le ministère de l’Intérieur.
Les suspects ont avoué s’être introduits, par effraction, au domicile du président du SNJT, samedi dernier, dans l’intention d’y commettre un vol, a ajouté la même source.
Ces individus, armés de couteaux, s’étaient introduits, samedi soir, au domicile de Neji Bghouri. Dans leur fuite, ils auraient tenté de poignarder son fils, a indiqué le SNJT dans un communiqué publié tard dans la soirée de samedi.
“C’est la troisième fois que des individus pénètrent au domicile du président du SNJT, sans que la police ne puisse découvrir leur identité”, estimant que les vrais raisons de cette intrusion pourrait ne pas être une simple intention de commettre un vol”.
Le bureau Afrique du Nord de Reporters sans frontières (RSF) a, dans un tweet publié, lundi, s’est dit ” solidaire avec le président du SNJT après l’agression dont il a été victime “.
L’Institut arabe des droits de l’Homme (IADH) a affirmé sa solidarité avec Neji Bghouri et réitéré son soutien au Syndicat des journalistes tunisiens pour eu égard à son rôle historique dans la consécration de la liberté d’opinion et d’expression.
Dans une déclaration, l’IADH dénonce ” une violation flagrante qui ne vise pas le président du syndicat et les membres de sa famille uniquement, mais qui tend à museler la presse libre en Tunisie “.