L’UPR a pris connaissance d’une affaire gravissime de pose de stents périmés dans une clinique privée à vocation cardiologique. Cette affaire semble avoir été découverte par la CNAM il y a au moins trois mois et a concerné des dizaines de malades.
Or depuis, et malgré l’ouverture d’une enquête, le ministère de la santé n’a entrepris aucune action en faveur des victimes. Celles-ci n’ont été ni averties, ni convoquées pour un contrôle approfondi de leur état.
De plus, le conseil de l’ordre des médecins n’a pris aucune mesure à l’encontre de ces pratiques afin d’imposer le respect de la déontologie médicale dont il est le garant.
D’autre part, le parquet n’a pas été saisi de cette affaire gravissime où pourraient peser des accusations de mise en danger de la vie d’autrui et de falsification de documents et détérioration de preuves dans le but de réaliser un profit.
L’UPR considère qu’il est urgent de diligenter une enquête afin de mettre à nu les mauvaises pratiques qui entachent la pratique de la cardiologie interventionnelle et spolient la communauté nationale au profit d’un réseau véreux aux ramifications
internationales.