Le spectacle déplorable et désolant des amoncellements d’ordures ménagères ou autres sont une atteinte à la santé publique.
La saleté dans le grand Tunis Ce n’est point un effet de mode, mais bel et bien, une réalité. Une situation que nous vivons quotidiennement .Des «collines» d’ordures sont visibles à l’œil nu. Il n’y a pas un seul espace qui sort de ce nouveau décor. Aucun secteur n’échappe à ce nouveau look qui, le moins que l’on puisse dire, est déplaisant. Tunis a changé d’habit pour revêtir, hélas, celui de la malpropreté.
La belle capitale ne l’est plus. Elle a perdu de sa beauté, sa propreté, de son image d’antan. Tunis est devenue tout bonnement invivable, inhabitable, une immense poubelle à ciel ouvert ….Des bacs à ordures parsèment nos rues. Cette image hideuse de la capitale n’est nullement fortuite, mais elle est due à certains facteurs aussi bien humains que matériels. La faille existe réellement. Tel un patient atteint d’une maladie incurable, Alger meurt à petit feu. L’amertume de la chose n’altère en rien sa véracité et les autorités ne sont pas les seules responsables, la population aussi.
Nous ne sommes pas éduqués. Encore un long chemin à parcourir afin que nous puissions assimiler les vertus du civisme, on ne gouverne pas un peuple par la morale. Seul un budget conséquent pour le ramassage des déchets et des amendes salées peuvent faire de Tunis une capitale propre.
Le ramassage des ordures est avant tout une question d’organisation et de management, que ce soit à l’intérieur de la maison qu’à l’extérieur. Il est temps que les gens apprennent à se comporter de façon civilisée, à commencer par la manière avec laquelle ils évacuent leurs ordures.
Un véritable drame à ciel ouvert, les dégâts sont énormes. L’hygiène n’a pas de place parmi les autres règles que les habitants sont tenus de respecter. Peine perdue. La propreté est la dernière préoccupation des politiciens et du gouvernement.
Le maire de Tunis Seifallah lasram a transformé la capitale en une poubelle à ciel ouvert , il mérite le trophée de la capitale arabe la plus sale, sinon la plus sale capitale méditerranéenne. Ce qu’il faut retenir c’est que la capitale va mal. Les pouvoirs publics, par leur laisser-aller, ont la part du lion de responsabilité de cet état de fait. Les citoyens, par manque de civisme, sont également responsables. L’urgence maintenant est de retrousser les manches pour sortir Alger de cet abîme et lui redonner son faste d’antan. Cela n’est pas une sinécure pour peu que nos responsables s’animent d’une bonne dose de jalousie.
Par Slim Gahbiche