” Il n’y a pas de menaces terroristes pendant le mois de Ramadan et il n’y a rien à craindre ” a déclaré le ministre de l’Intérieur, Hédi Majdoub lors d’une séance de questions au gouvernement tenue vendredi au palais du Bardo.
” L’expérience des années précédentes nous a montré que les groupes terroristes sont plus actifs pendant le mois de ramadan. C’est pourquoi, les autorités sécuritaires ont pris toutes les dispositions nécessaires à ce sujet “, a-t-il indiqué.
Dans le même sillage, Majdoub a tenu à préciser que la décision portant interdiction de la tenue samedi dernier du Congrès du parti Ettahrir est dictée par la situation sécuritaire précaire qui prévaut dans le pays, rappelant que l’état d’urgence est toujours en vigueur.
” Le ministère de l’Intérieur a jugé que la tenue du congrès de ce parti en ce moment représente un réel danger pour la sécurité publique particulièrement en termes des slogans brandis par le parti et du projet qu’il cherche à consacrer “.
” Le département a exercé son droit d’interdire la tenue du congrès en ce moment “, a-t-il ajouté.
Majdoub a également tenu à souligner que le ministère de l’Intérieur n’avait pas reçu l’ordonnance de référé rendue par le Tribunal administratif invalidant la décision portant interdiction de la tenue du Congrès, réaffirmant son attachement à respecter la décision du Tribunal administratif et de toutes les décisions judiciaires.
Par ailleurs, le ministre de l’Intérieur a fait état du signalement de certains cas de torture dans les établissements sécuritaires, faisant remarquer que ces actes de torture demeurent des cas isolés.
Tout en démentant l’existence d’une politique méthodique de torture au sein du ministère de l’Intérieur, Majdoub a assuré que les nouvelles dispositions du code de procédure pénale vont renforcer les garanties portant interdiction de la torture.