
S’exprimant au cours d’une conférence de presse à Tunis, le comité de défense a appelé le ministère public à traiter l’affaire avec davantage de sérieux.
Le comité appelle à un mouvement de protestation devant le parlement pour le pousser à auditionner le gouvernement qui refuse d’exécuter une décision de la justice.
Il a également appelé à la démission de toutes les parties directement impliquées dans cette affaire.
Un membre du comité, Fethi Khemiri a indiqué que le parti a subi une injustice dans la mesure où il a été ” violemment ” empêché de tenir son 5e congrès par le chef du district de la police de Bab Bhar.
Un autre membre du comité a critiqué l’attitude du gouverneur de Tunis qui s’est justifié par l’Etat d’urgence pour interdire la tenue du congrès, “alors que durant le mois de mai un autre parti a tenu son congrès en présence de milliers d’adhérents et de congressistes”.
Le 4 juin, le parti Ettahrir a été empêché de tenir son congrès annuel au Palais des congrès à Tunis, et ce en dépit d’une autorisation obtenue du ministère de l’Intérieur.
Pour Kamel Jendoubi, l’interdiction de la tenue du congrès d’Ettahrir est une ” décision politique judicieuse ” qui se base sur des ” facteurs objectifs ” à savoir la relation directe entre le parti et la pensée takfiriste ainsi que le slogan du congrès qui propose le califat comme solution pour “sauver le monde”.
A rappeler que le gouverneur de Tunis a décidé la fermeture provisoire de la salle des réunions au palais des congrès jusqu’au 20 juin.




