Le Club Bleu Artisanal de la pêche va créer de nouvelles filiales en Tunsie

Le Club Bleu Artisanal, un projet financé par l’Union européenne, visant à valoriser et promouvoir les produits de la pêche artisanale et le tourisme et aussi les potentialités endogènes, va créer, en 2017, de nouvelles zones de pêche artisanale dans plusieurs régions de la Tunisie, a annoncé le coordinateur du projet Yassine Skandarani, dans une déclaration à l’agence TAP.

Ce club actif depuis 2014, a pour objectifs de créer des filières courtes et intégrées d’approvisionnement et de consommation mettant en relation directe les pêcheurs artisans et les restaurants, garanties (les filières) par le label Club Bleu Artisanal et valoriser les traditions et le patrimoine gastronomique des territoires.

Dans le cadre de ce club, une assistance est offerte aux membres, généralement des petits marins-pêcheurs locaux, pour la traçabilité, la qualité, le respect de l’environnement et pour qu’ils puissent communiquer avec leurs clients et promouvoir leurs productions. Le label Club Bleu Artisanal garantit et atteste la qualité et la fraîcheur des produits issus de la pêche pour le consommateur final.

Le projet du Club Bleu Artisanal, qui cible aussi le développement socio-économique, la préservation des richesses halieutiques à travers des pratiques de pêche durable et aussi l’intégration de la filière de la pêche artisanale et du tourisme en Italie et Tunisie, vise également à lutter, d’une manière indirecte, contre l’immigration clandestine des indigènes à travers la création d’activités économiques permettant leur sédentarisation, d’après le coordinateur du projet en Tunisie.

Pour ce qui concerne l’Italie et la Tunisie, le projet s’inscrit dans le cadre du programme de coopération transfrontalière 2007-2013, qui a démarré effectivement en 2014 moyennant un financement de l’ordre de 696 mille euros, l’équivalent d’environ 1,6 millions de dinars tunisiens.

Le Club bleu artisanal a déjà une filiale à la zone de Sidi Mechreg à Bizerte. 60% des marins pêcheurs dans cette zone ont adhéré au club, d’après Skandarani, qui affirme que ces pêcheurs traitent, aujourd’hui, avec les hôtels et leurs produits sont plus compétitifs.