Tunisie – Budget 2017 : Les difficultés de financement résultent de la faible croissance

Le ministre des finances, Slim Chaker a indiqué dimanche à Bizerte que les difficultés de financement du budget de 2017, évoquées récemment, par le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), résultent de la régression du taux de croissance à moins de 2% (0,8%) et l’arrivée à échéance de l’emprunt quatari d’une valeur de 500 millions de dollars que la Tunisie a obtenu en 2012.

Concernant l’initiative du président de la république, Beji Caid Essebsi de former un gouvernement d’union nationale, il l’a qualifiée de “positive pour la redynamisation de l’économie et la création d’une nouvelle chance pour la Tunisie, de relancer la croissance”.

Le ministre a considéré que la situation sur le plan économique reste acceptable, tout en assurant que les difficultés financières que connaissent de nombreux pays sont similaires en raison de la stagnation de l’économie mondiale.

Il a encore, affirmé que les pays du G7, l’Union Européenne et les USA et les institutions internationales, à l’instar de la Banque Mondiale, du Fonds Monétaire International et de la Banque Africaine de Développement, soutiennent la Tunisie dans son processus de transition démocratique.

Il a évoqué à ce niveau la signature de l’accord de garantie d’emprunt qui permettra à la Tunisie d’avoir accès à hauteur de 500 millions de dollars aux marchés des capitaux internationaux. Cet accord permettra à la Tunisie de sortir sur les marchés financiers internationaux à des conditions préférentielles et à moindre coût et habilitera le pays à mobiliser au profit de la Trésorerie de l’Etat, 200 millions de dinars, durant les cinq prochaines années.