20 plages sont interdites à la baignade pour l’été 2016 en raison de la médiocrité des eaux, a annoncé, jeudi, Mohamed Rabhi, directeur général de l’hygiène du milieu et de la protection de l’environnement au ministère de la santé.
Lors d’une rencontre avec la presse organisée au siège du ministère de la santé sur “le classement des plages, la présentation du programme sanitaire spécifique au mois de Ramadan et les préparatifs de la saison estivale”, Rabhi a indiqué que ces 20 plages interdites à la baignade cet été sont réparties sur 5 gouvernorats : l’Ariana, Ben Arous, Bizerte, Sousse et Gabès.
Le responsable a affirmé que des mesures ont été prises pour interdire la baignade dans quatre plages dans le gouvernorat de l’Ariana:
– Cité des juges
– Canal du Golfe
– La plage située à 500 mètres au nord du Canal du Golfe à Raouad
– La plage d’El Hassiane à Kalaat el-Andalous
Dans le gouvernorat de Ben Arous, 8 plages sont interdites à la baigande sont comme suit:
– La plage située en face du bassin versant d’Oued Ninou à Hammam-lif
– La plage située à 100 mètres au nord du bassin versant d’Oued Miliane
– La plage située en face du bassin versant d’Oued El Maizet
– La plage située en face du bassin versant d’Oued Boukhamsa à Ezzahra
A Bizerte, la baignade sera interdite dans 5 plages: Il s’agit respectivement de la plage située en face de la décharge d’évacuation d’eaux de pluie à Sidi Salem (Nord Bizerte), de Baali (Menzel Jemil), de Sidi al-Horchani, du Port de pêche de Menzel Abelharmane et de la plage Roundo à Menzel Bourguiba.
Pour le gouvernorat de Sousse, seule la plage de Caïd Souassi (Oued El Hallouf) est interdite à la baignade.
Quant au gouvernorat de Gabès, les autorités mentionnent deux plages : Chott Essalem et celle à côté du port de pêche de Gabès.
Le responsable a par ailleurs indiqué que les autorités concernées au sein des ministères de l’intérieur, de l’environnement et du développement durable ont été informées afin de prendre les dispositions nécessaires en vue d’interdire la baignade dans les plages précitées et mettre les signaux relatifs à l’interdiction.
Les services spécialisés ont relevé, lors de la période écoulée de l’année 2016, plus de 1955 échantillons d’eaux de mer.
Les résultats de ces opérations d’évaluation des plages tunisiennes, selon les recommandations de l’Organisation Mondiale de Santé (OMS), font ressortir que 54% des eaux sont de “très bonne qualité”, 19% des eaux doivent faire l’objet de suivi”, 5% des eaux sont de “mauvaise qualité” et 4% des eaux sont de “très mauvaise qualité.”
A noter que le réseau national pour le contrôle des eaux de mer relevant du ministère de santé comporte 517 points de contrôle déployés sur tout le littoral du pays (1300 kilomètres).