Les athlètes russes, mexicains et kényans feront l’objet d’une attention toute
particulière dans les contrôles antidopage prévus avant le début des Jeux olympiques de Rio en raison des pratiques dans ces pays, rapporte l’agence Reuters citant le Comité international olympique mercredi.
“Une attention particulière sera portée aux pays dont les programmes de contrôle (antidopage) ne sont pas conformes – le Kenya, la Russie et le Mexique”, précise le CIO dans un communiqué.
Le Bureau exécutif de l’organisation internationale s’est réuni mercredi pour discuter de son programme de tests antidopage pendant la période pré-olympique.
Le CIO a également annoncé qu’il avait doublé le budget alloué aux tests pré-olympiques qui passe de 500.000 à un million de dollars.
Seront particulièrement concernés par ces contrôles les sports que l’Agence mondiale antidopage (AMA) juge les plus touchés par les pratiques illicites.
D’autre part, de nouveaux tests sur des échantillons collectés lors des Jeux de Pékin en 2008 et ceux de Londres en 2012 vont être conduits. Les premiers tests a posteriori ont permis d’établir plus de 50 résultats positifs.
La Russie, qui est impliquée dans un scandale de grande ampleur, a vu ses athlètes suspendus le temps de l’enquête. Plus de 20 athlètes russes ont été déclarés positifs par les tests a posteriori menés sur les échantillons de Pékin et de Londres.
Le Kenya et le Mexique se voient, eux, reprocher de ne pas avoir mis leurs programmes antidopage en conformité avec les demandes de l’AMA.
“Nous voulons nous assurer que tout athlète qui sera l’objet d’un contrôle positif ne pourra pas participer aux compétitions à Rio”, a déclaré Mark Adams, porte-parole du CIO. La Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) doit décider le 17 juin si la Russie a suffisamment fait le ménage dans ses pratiques illicites pour que les athlètes russes soient autorisés à participer aux Jeux de Rio en août.
Le CIO a prévu une réunion quatre jours après cette décision pour évaluer la situation.