Le ministre de l’Intérieur, Hédi Majdoub, a indiqué, mardi, que son département a enregistré des progrès en matière de respect des droits humains et de prestations fournies aux citoyens.
Il reste, toutefois, d’importants pas à franchir pour réaliser les objectifs escomptés, a-t-il dit au cours d’une plénière de l’Assemblée des représentants du peuple consacrée à l’audition d’un certain nombre de ministres.
A une question de la députée Samia Abbou (Courant démocrate) sur l’agression d’un citoyen à la Manouba par des présumés sécuritaires, le ministre a affirmé que les deux agresseurs appartiennent effectivement au corps sécuritaire. Ils ont été identifiés grâce au numéro de la plaque d’immatriculation de la voiture, a-t-il précisé.
On peut considérer cet incident de ” banal “, a dit le ministre, expliquant que le sécuritaire était ” hors de la zone de son service “. Il a estimé que cette affaire est ” un accrochage entre deux usagers de la route ” et ” une rixe entre deux personnes “.
Il a, dans ce contexte, indiqué avoir chargé la direction sectorielle relevant de la police judiciaire de mener l’enquête et de préparer un rapport à cet effet, ” par souci d’impartialité “.
Selon Samia Abbou, un des sécuritaires impliqué dans l’agression avait un différend avec la personne agressée, un militaire à la retraite. Ce dernier est une victime de l’affaire dite de ” Baraket Sahel “, a-t-elle dit.