Sur les traces de Slim Chiboub, Imed Trabelsi, visé par un mandat d’arrêt international émis par la France en 2006 et impliqué dans plusieurs affaires d’escroquerie, aurait demandé à son tour la «réconciliation» avec l’Etat.
La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre, faisant l’effet d’une bombe médiatique et un tollé général sur les réseaux sociaux. Ce qui a nécessité l’intervention du vice-président de l’Instance Vérité & Dignité (IVD) et président de la Commission d’arbitrage et de réconciliation, Khaled Krichi, vendredi 06 mai 2016, sur les ondes de radio Mosaique FM. Pour faire simple, Krichi a démenti l’information, coupant ainsi court à toutes ces rumeurs.
M. Krichi a assuré que Leila Ben Ali et Imed Trabelsi n’ont pas formulé de demandes auprès de l’Instance. Et si jamais ils le faisaient, leur dossier serait traité au cas par cas.
Rappelons tout de même que Depuis 2011, Imed Trabelsi totalise, à la date d’aujourd’hui, 108 ans et deux mois de prison dans différentes affaires dont soixante ans dans des affaires de chèques sans provision.