A l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, les proches des deux journalistes Sofiène Chourabi et Nadhir Ktari, disparus le septembre 2014 en Libye, ont été reçus, mardi, au siège du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT).
Le président du SNJT, Néji Bghouri, a affirmé, à cette occasion, que cette l’affaire de Sofiène Chourabi et Nadhir Katri est une question « primordiale » et « demeurera à l’ordre du jour (…) tant qu’ils ne seront pas de retour ».
S’exprimant au cours d’une conférence de presse consacrée à la présentation du rapport annuel sur la liberté de la presse en Tunisie, Néji Bghouri, a tenu à préciser que le SNJT a décidé de célébrer, pour la deuxième année consécutive, la journée de la liberté de la presse, sous le signe de « Nadhir et Sofiène, nous ne vous oublions pas ».
Youssef Oueslati, membre du SNJT, a, pour sa part, indiqué que le rapport consacre une grande partie à l’affaire Sofiène Chourabi et Nadhir Ktari, et ce pour souligner « le laxisme des autorités » vis-à-vis de cette question.
Il a, dans ce contexte, déploré le fait que la commission nationale chargée de lever le voile sur cette affaire « n’a pas encore été mise en place ». L’annonce de sa constitution avait été faite le 8 août 2015, a-t-il dit.