Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) et le Syndicat général de l’information ont apporté mardi leur soutien aux employés de la radio Shems FM, en grève pour demander la régularisation de la situation de la radio et de ses employés.
« Il s’agit d’un tournant dans la lutte que mènent des organisations professionnelles pour imposer le respect des droits des journalistes et des employés des organismes de presse et la défense de leurs droits matériels et sociaux bafoués », a affimé Néji Baghouri, président du SNJT, lors d’une conférence de presse organisée au siège de la radio.
« Les différentes organisations professionnelles mènent un combat commun pour protéger les droits des employés du secteur et des établissements confisqués et publics », a affirmé de son côté Mohamed Saidi, secrétaire général du Syndicat général de l’information, relevant de l’Union général tunisienne du travail (UGTT).
La radio confisquée Shems FM est aujourd’hui visée parce qu’on cherche à la revendre à moindre coût, a-t-il ajouté. Les grévistes demandent la régularisation de la situation de certains journalistes et le paiement de leurs émoluments, notamment une prime de production.
Un grand nombre de journalistes se sont rendus au siège de la radio pour soutenir les grévistes et protester contre « les conditions difficiles » des journalistes de cette station et dans d’autres médias publics et privés.