A l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse, le président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Néji Baghouri a annoncé la création d’un centre pour la sécurité du travail au sein du syndicat.
Ce centre créé en partenariat avec le Haut Commissariat des droits de l’Homme prévoit le lancement d’une unité d’assistance juridique, d’observation et de documentation sur les violations commises contre les journalistes.
S’exprimant, mardi, lors d’une conférence de presse, au siège du SNJT, pour la présentation du rapport annuel sur la situation des libertés journalistiques en Tunisie, Baghouri a également annoncé « le démarrage du projet d’élaboration d’une convention intéressant les journalistes dans les domaines de l’audiovisuel et de la presse écrite ».
Le syndicat a aussi obtenu une autorisation pour créer une mutuelle en faveur des journalistes dont la situation est précaire, a-t-il ajouté, précisant qu’un accord de principe a été convenu avec le gouvernement pour la déduction de 5 pc des revenus générés par la publicité publique au profit de la mutuelle.
Le président du SNJT a, en outre, fait état de l’amplification des violations matérielles et professionnelles contre les journalistes au sein de leurs institutions médiatiques.
Selon lui, on ne peut parler de presse performante et du droit du citoyen à l’information face à la situation matérielle précaire des journalistes pouvant laisser la voie libre à l’argent sale dans le secteur.