Le ministère de l’Intérieur a annoncé l’élaboration d’un système de vidéosurveillance dans le Grand- Tunis et dans certains gouvernorats de l’intérieur en attendant la généralisation de cette expérience sur l’ensemble du pays.
Le projet vise à permettre aux forces de sécurité de se doter d’un système électronique de surveillance dans les enseignes de grande distribution de la capitale, les entrées des villes, les espaces publics, les principaux échangeurs et les lieux sensibles, indique mardi un communiqué du département de l’Intérieur.
Une fois installé, ce système aidera à se protéger contre le crime et à détecter tout mouvement terroriste particulièrement dans les villes frontalières à travers des systèmes intelligents capables d’identifier les plaques minéralogiques des véhicules et de reconnaître les visages.
D’un coût total de 30 millions de dinars, les projet sera réalisé sur deux phases. Les travaux de la première phase devront démarrer avant fin 2016 alors que la deuxième tranche est prévue en début de 2017.
La première phase des travaux prévoit la mise en place de 300 points de surveillance dans le Grand-Tunis à raison de quatre caméras dans chaque point ce qui porte à 1200 le nombre de caméras qui seront installées.
Une salle de contrôle sera également érigée dans le cadre de ce projet qui concernera dans sa première phase quatre autres gouvernorats à savoir Kasserine, le Kef, Jendouba et Sidi Bouzid.
Trente points de surveillance seront installés dans chaque gouvernorat à raison de 3 caméras fixes et une caméra mobile dans chaque point.
La deuxième phase de ce projet prévoit la mise en place de 30 points de surveillance dans le reste des gouvernorats avec l’ajout de 100 autres points de surveillance dans le Grand-Tunis, apprend-on de même source.