“L’Union des travailleurs tunisiens (UTT) a observé dimanche, à l’occasion de la fête du travail, une journée de colère pour protester contre l’injustice et la marginalisation pratiquées par le gouvernement à son encontre”, a indiqué à la presse Ismail Sahbani, secrétaire général de l’UTT.
Les cadres syndicaux de l’UTT ainsi que certains de ses adhérents, venus des différentes régions du pays, ont brandi dimanche, des banderoles, lors d’une marche pacifique, du siège de l’UTT jusqu’à la place de la Kasbah, appelant le gouvernement à respecter la constitution, à appliquer la loi relative au pluralisme syndical et à ne pas marginaliser l’UTT dans les négociations sociales.
“Nous vivons dans un Etat de droit et des institutions et nous demandons le respect de l’article 35 de la constitution portant sur le pluralisme syndical ainsi que l’article 335 du code du travail”, a-t-il souligné.
Sahbani a relevé que l’UTT poursuivra l’organisation de regroupements et de marches dans les différentes régions du pays pour réclamer son droit à l’action syndicale, si le gouvernement continue à donner de fausses promesses.
L’UTT qui fête son cinquième anniversaire veut participer aux négociations sociales pour pouvoir défendre les intérêts de ses adhérents, dont le nombre s’élève à 200 mille.
L’organisation syndicale demande également son droit à bénéficier d’une prime, à l’instar des organisations syndicales existantes dans le pays et de favoriser l’action syndicale, comme le prévoit la loi.
Il exsiste trois organisations syndicales en Tunisie, à savoir l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), la confédération générale des travailleurs tunisiens (CGTT) et l’UTT.