La flamme olympique des Jeux de Rio de Janeiro a été officiellement remise au Brésil mercredi à Athènes, avant de rejoindre le 3 mai la capitale brésilienne, Brasilia.
Le président du comité olympique hellénique Spyros Kapralos a passé l a flamme au président du comité organisateur des Jeux de Rio Carlos Nuzman, lors d’une cérémonie au stade de marbre d’Athènes, théâtre des premiers jeux Olympiques modernes en 1896. Kapralos a invité “les chers amis du Brésil” à emporter la flamme “dans leur beau pays”.
“Le Brésil attend la flamme avec excitation et passion”, lui a répondu Nuzman, promettant des JO pleins de “musique, poésie, amour”. “Rio est prête à faire l’histoire”, a-t-il affirmé. “Le sport est notre monde, la flamme olympique est notre étoile du nord.”
Il a estimé que le Brésil “représente la population de toutes les nations d’Amérique du sud”, en accueillant les premiers Jeux de ce continent.
“Les JO appartiennent à tous les peuples, à tous les pays, à toute l’humanité”, a-t-il ajouté. “Nous bâtissons un meilleur avenir, l’avenir que nous méritons”, a-t-il encore lancé.
Allumée jeudi dernier à Olympie (sud), berceau des Jeux, selon une tradition millénaire remise au goût du jour avec les JO de Berlin en 1936, la flamme avait effectué depuis un périple en Grèce passé notamment mardi par un camp de migrants à Athènes.
Vendredi, la flamme sera présentée au siège de l’ONU à Genève puis rejoindra le Musée Olympique de Lausanne par le lac Léman à bord d’un bateau d’aviron, sport cher à Pierre de Coubertin, l’inventeur des Jeux modernes.
La flamme prendra ensuite la direction de Brasilia où elle arrivera officiellement le 3 mai, avant un long périple à travers le Brésil jusqu’au 5 août, date de l’ouverture des Jeux.
A Athènes toute la nuit de jeudi à vendredi, le stade de marbre sera par ailleurs illuminé en jaune et vert, les couleurs du drapeau brésilien, pour marquer la réception de la flamme, un effet offert à la Grèce par le Brésil.