En réaction à la grève sectorielle de la santé prévue le 28 avril courant, le ministre de la santé Said Aydi s’est dit “tendre la main” à l’Union générale tunisienne du travail afin de prévaloir l’intérêt supérieur du pays.
Il s’exprimait lors d’une déclaration à la presse en marge de son audition, mardi, en plénière de l’ARP.
La grève qu’entend observer le personnel de la santé procède “d’un droit reconnu par la Constitution”, a-t-il souligné annonçant une séance de négociation, mercredi, entre les différentes parties concernées afin de trouver une solution “satisfaisante pour tous” Faute de compromis, le ministère fera recours à la loi, s’agissant de décision de la grève ou de la retenue, a-t-il fait savoir.
Réunie, le 13 avril courant, la commission administrative sectorielle de la santé avait décidé d’une grève générale dans les différents établissements publics de santé le 28 avril courant en signe de protestation contre “la politique d’atermoiement et de laxisme à mettre en oeuvre les accords conclus dans le secteur”.