Les syndicalistes du secteur de la santé ont revendiqué, lundi, lors d’un mouvement de protestation devant le siège du ministère de la santé de bénéficier des dispositions de l’article 2 de la loi sur la fonction publique, d’activer les accords conclus avec l’autorité de tutelle et d’ouvrir les dossiers de corruption.
Le secrétaire général de la fédération de la santé, relevant de l’union générale tunisienne du travail (UGTT), Othman Jellouli a déclaré à la TAP que les participants à ce rassemblement qui s’inscrit dans le cadre de la journée de colère décidée par la commission administrative sectorielle, revendiquent, également, la nomination d’un nouveau directeur à la tête de l’hôpital Habib Bourguiba de Sfax pour remplacer le responsable actuel qui appartient au corps militaire, en plus de l’engagement de véritables réformes du secteur public de la santé. Jallouli a fait savoir que les prestations sanitaires ont été assurées normalement ce lundi.
De son côté, la directrice des services communs au ministère de la santé, Hanène Arfa a précisé que le ministère a approuvé la revendication inscrite dans la motion générale des agents de la santé concernant la généralisation des dispositions de l’article 2 de la fonction publique à l’ensemble du personnel du secteur de la santé et qu’il a présenté, à cet effet, un projet de loi à l’assemblée des représentants du peuple.
Elle a ajouté que l’accord du 5 novembre 2015 comporte 11 points dont plusieurs ont été appliquée et d’autres soumis à la présidence du gouvernement.
La commission administrative sectorielle de la santé tenue le 13 avril 2016 avait décidé d’organiser, le 28 avril 2016, une grève générale dans tous les établissements publics de santé et une journée de colère le 25 avril 2016 devant le siège du ministère de la santé pour “dénoncer l’atermoiement dans l’application des accords conclus”.