Le rapport du conseil local de développement dans la délégation de Souk Jedid (gouvernorat de Sidi Bouzid) a relevé les différents problèmes qui entravent le processus de développement dans la région.
Il s’agit notamment d’une infrastructure routière délabrée qui s’ajoute au difficulté de raccordement en eau potable et au manque des établissements publics.
S’agissant du secteur de la santé, la délégation de Souk Jedid est privée d’un service de gynécologie- obstétrique, de médecins spécialistes, en plus du manque de médicaments pour les maladies chroniques, précise le rapport.
Evoquant le secteur de l’agriculture, le rapport souligne la forte exploitation de la nappe phréatique (soit 140pc), en plus du coût élevé de la production agricole et l’inactivation des études d’investissement notamment concernant les zones d’irrigation.
L’agriculteur à Souk Jedid est confronté également aux dégâts provoqués par l’invasion des sangliers dans la région.
Le rapport du conseil local propose, l’aménagement des routes et des pistes vicinales dans les différents imadas, la création d’un centre intégrée pour les handicapés, d’une unité de collecte de lait. Le conseil recommande également la création de source de revenu pour la femme rurale, la création d’un hôpital local à Souk Jedid et d’un marché municipal.
Le président de l’union régionale de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, Ammar Amari a souligné dans une déclaration à la TAP l’impératif de relancer les projets en suspens relatifs notamment aux travaux d’extension du bureau de la poste, la consolidation du réseau de l’eau potable et la création d’une salle multidisciplinaire pour enfants.
Il a également souligné l’impératif de créer de nouvelles périmètres d’irrigation et de classer la zone de Sidi Bou Doukhan en tant que circuit touristique étant donnée la richesse archéologique de la zone. La délégation de Souk Jedid a été créée en 1992 et compte près de 22 mille habitants.