Le manque d’exploitation des potentiels agricoles de la région de Kasserine constitue le principal constat issu des travaux des commissions régionale et locales formées par le gouvernorat, dans le cadre du dialogue national sur l’agriculture.
Dans l’arboriculture, 80 mille hectares de périmètres supplémentaires peuvent être exploités si les moyens et les conditions nécessaires sont réunis.
Dans l’élevage de bétail et la production de lait, plus de 10 mille ha supplémentaires peuvent être mis à profit. Près de 30 mille ha de terres domaniales et collectives ne sont toujours pas cultivées, sans compter le problème des Habous qui n’est pas réglé depuis 1975.
Ce bilan a été présenté lors d’une journée d’information tenue, samedi, au centre de formation agricole, à Sbeitla, en présence d’un grand nombre d’agriculteurs. Les intervenants ont relevé le manque d’ouvrages hydrauliques pour capter les eaux de ruissellement.
Ils ont recommandé de multiplier les routes agricoles, d’organiser le secteur des fourrages, de trouver une solution aux groupements d’intérêt hydrique et de créer une industrie agroalimentaire dans la région.
Le secteur de l’agriculture à Kasserine contribue à l’économie nationale à raison de 500 millions de dinars par an et fournit quelque 36.000 postes d’emploi.