Le syndicat des magistrats tunisiens (SMT) s’est dit étonné du refus du gouvernement d’ouvrir des négociations sociales, malgré les promesses faites dans ce sens.
Selon l’association, cette attitude discrédite le pouvoir judiciaire et les magistrats.
Le SMT préconise, dans un communiqué publié à l’issue de la réunion de sa commission administrative, l’ouverture des négociations sociales conformément aux standards internationaux relatifs à la grille des salaires des magistrats et de manière à garantir l’indépendance du pouvoir judiciaire.
Le syndicat appelle le chef du gouvernement à restituer les cessions illégales effectuées sur le salaire des magistrats.
Il insiste sur la nécesité pour l’instance provisoire de l’ordre judiciaire d’effectuer le mouvement judiciaire en toute transparence et d’éviter les erreurs qui ont entaché les mouvements précédents.